Il était un soir ....

L'hiver dernier j'ai eu envie comme par le passé de me retrouvé femme, cela faisait longtemps que j'avais mis Carole au placard, mais elle était toujours là en moi.

Etant seul à la maison, je profitais d'un long week-end pour me transformé, je rendis au salon ou me me mis du vernis aux pieds, j'adore prendre un bain après et voir mes pieds vernis sortir de la mousse du bain pour reposer sur le rebord de la baignoir. Après les pieds les faux ongles vernis de la même couleur il va sans dire.

Puis le bain, qui fait la transition entre homme-femme, en sortant je me passe un lait parfumé sur le corps, c'était du Dune, là commence l'habillement, par la guêpière qui me serra la taille et fait ressortir mes hanches et mes fesses, accrocher les jarretelles avec les bas noir, j'étais très noir à cette époque, un string Aubade d'une de mes ex, et j'ai "l'avantage" d'être rondelette ce qui me fait des petits vraie seins, trop petits pour ma stature mais qui remplisse quand même en soutif, un jupe courte noire mais pas mini, une pull rose moulant, puis le traditionnel maquillage, fond de teint, mascara, eyesliner, paupières et joues pour finir par te un rose à lèvre accordé à mon pull, là une perruque mi-longueur noir.
Une paire de bottes noir à talon 10 cm, j'adore sentir le bas glisser dans la botte en cuir froid, j'attrape un manteau long manteau noir et un sac à main, et sort de chez moi.
Là, c'est toujours le choc, si un voisin ne voit ... le coeur bas, la bouche sèche, je file dans l'ascenceur, une chance l'immeuble à une sortie par la cave, il n'y a jamais personne.
Première sensation, le vent qui passe sous la jupe et se glisse sur les cuisses libres, une sensation qu'un homme normal ne connaitra jamais, je marche, hummmm le bruit des talons sur le béton, c'est tout bonnement merveilleux.
Je me dirige vers un parc ou les hommes se rencontrent, je veux être femme et rencontrer un homme, dans l'allée précise de ce parc, mon coeur bat la chamade, ma bouche est tellement sèche, en voit sous un réverbère à 20 m un jeune homme, la vingtaine, je me dirige doucement vers lui, il me voit, et soudainement à 10 m de lui, un homme sort des buissons et se dirige vers "mon homme" lui parle et le prend par la main et partent dans les arbres, la nuit les absorbent.
Je suis outrée, attristée, sentie refoulée, ce n'était pas le bon soir, en dépis, je fais demi tour et rentre à la maison, avec un grand soupir, ce n'était pas le bon soir.

Bonjour carole, si tu m'avais croisée, également en femme, aurais-tu éventuellement partir avec...une "femme"?
Moi si...
bisous maruska

Bonjour Carole,

Ton récit m'a paru ultra mignon. Ce qui compte, me semble-t-il, c'est tout le plaisir éprouvé dans ton rituel de préparatifs, dans ta marche avec la résonance des talons sur le béton, ta quête animée du désir face à l'irruption furtive du jeune homme aussitôt disparu.

N'est-ce pas là, déjà le bonheur?

Bises,

zazi