Désolé de te répondre seulement maintenant à ton message d'avril. Toutefois, je dispose d'une circonstance atténuante je ne connais notre site que depuis quelques jours.
Je trouve ta question intéressante. Que faut-il faire, en parler ou pas, à mes amis, à mes collègues?
Jusqu'à présent, mes collègues, toutes et tous, ont toujours été tenus à l'écart de ma vie de travelo. Mes amies et amis, cela varie. Je distribue l'info de façon très sélective parmi mes ami (es)(s).
Cela peut paraître étonnant, mais certains amis de longues, très longues dates, l'ignorent tout à fait.
Mais finalement, toute cette prudence depuis 40 ans (j'ai commencé vers 10 ans avec les maillots de bains de mes soeurs), j'ai souvent l'impression qu'elle ne m'a pas servi. Et que je vivrai beaucoup mieux, en prenant plus le risque de m'exposer aux quolibets.
Vous savez, les quolibets nuisent davantage aux intérêts de leurs auteurs que de la cible. C 'est ce que j'ai déja pu remarquer, tout au moins pour la part homosexuelle de ma vie. Le seul qui s'y soit attaqué dans ma vie professionnelle, en a paru tellement ringard et petit que son image en a été durablement meurtrie. Il est vrai qu'il travaillait dans un centre d'action laïque. Et son propos n'était guère en odeur de sainteté...
Mais en dehors de la mouvance laïque aussi, j'observes avec le recul que l'affranchissement du quand dira-t-on est non seulement une condition du bonheur et de l'épanouissement, mais plus encore de la reconnaissance et de l'estime. Ton identification à une spécificité ou l'autre te fonde .
Et mes amis seront bientôt tous mis au courant dans le cadre d'une petite sauterie...
Bon, Woman55, à plus et toute mon affection.
Bises
zazi